DU GRAND CLASSIQUE

18 janvier 2022 - 12:00

Certes, parce qu’il s’agit de tenir compte de l’imposant chantier du tramway liégeois, le départ ne sera pas donné cette année de la place Saint-Lambert mais du quai des Ardennes, là même où sera jugée l’arrivée, une demi-journée plus tard, pour une « vraie » grande boucle de plus de 250 km.
Certes, la côte des Forges, dont l’accès est rendu difficile par les conséquences des dramatiques inondations de juillet dernier, a due être ponctuellement effacée du programme mais la liaison entre La Redoute et la souvent décisive Roche-aux-Faucons se fera par Sprimont et sa bosse qui, si elle n’est plus répertoriée, n’en est pas moins raide.
Voilà bien les deux seules entorses à une Doyenne par ailleurs très classique, puisque le classique ne cesse d’y faire ses preuves et le régal du public et des suiveurs.

À partir du demi-tour à Bastogne, l’enfilade des difficultés qui ont fait la renommée de l’épreuve accomplira son oeuvre d’usure. D’abord Saint-Roch et sa formidable ambiance pour une dure mise en jambes et ensuite, depuis Vielsam, neuf grimpées en moins de cent kilomètres : la tétralogie Mont-le-Soie – Wanne – Stockeu – Haute-Levée avant d’aller s’expliquer, en laissant des forces sur le col du Rosier, dans le triptyque final amorcé par la côte de Desnié.
Tadej Pogacar pourra-t-il renouveler l’exploit de 2021 quand il avait surpris ses derniers compagnons d’échappée pour devenir l’un des rares vainqueurs du Tour à s’imposer ensuite dans Liège-Bastogne-Liège, le premier depuis... Bernard Hinault en 1980 ? Ça, ce ne serait pas classique !

Christian Prudhomme

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives de la course Liège-Bastogne-Liège